LES ARTICLES ET CRITIQUES DE “LA TOURMENTE DU SERPENT”

Plusieurs articles ont été écrits concernant les aventure d’Ulysse Treilhard, en voici quelques unes :

Critique déposée sur Babelio par Ecceom (02/22)

Ulysse refait un long voyage

Ce n’est qu’une simple sculpture en bois d’une trentaine de cm, sans visage, grossièrement taillée, usée…C’est pourtant le seul objet dont vont s’emparer des voleurs, à la veille d’une exposition sur l’art tribal de Papouasie au Petit Palais.
Il faut dire que cette statuette d’apparence anodine appartenant à l’ambassadeur de Papouasie Nouvelle-Guinée en France est l’unique représentation connue de Datagaliwabe, une divinité du peuple Huli.
Dans ces circonstances, il semble logique que l’enquête de la police scientifique soit confiée à l’inspecteur Ulysse Treilhard, qui possède un doctorat en anthropologie et qui connait bien la Papouasie, pour avoir séjourné près d’une année dans les Highlands.
Mais quand l’ambassadeur est assassiné, l’enquête prend une ampleur nouvelle. Face au risque diplomatique, les autorités françaises demandent à Treilhard d’aller résoudre l’affaire sur place, accompagné de sa collègue Delavau.
Dès lors, la mission va se transformer en course-poursuite avec des adversaires puissants et déterminés, au sein d’une nature hostile, peuplée de tribus vivant encore hors du temps, dans un monde dont ils sont les derniers dépositaires.

Le roman est constitué de trois parties, chacune représentant un moment de l’enquête : à Paris, à Port Moresby la capitale de la Papouasie, puis enfin, dans les Highlands.
Mon sentiment sur ce roman est partagé.
L’écriture est vraiment très soignée, l’enquête est pleine de rebondissements, le suspense est maintenu, tous les éléments d’une enquête sur fond d’anthropologie sont réunis et, à vrai dire, ce livre d’aventures constituerait un scénario formidable pour un film.
Mais j’ai aussi éprouvé de l’impatience car comme l’auteur dont on ressent l’attirance pour son sujet, j’avais hâte de me retrouver au cœur de la jungle, parmi les Huli, pataugeant dans la boue du chemin des Damas. Or, ce temps fort du récit n’arrive qu’assez tardivement. En attendant ce moment exaltant, le récit est un peu languissant.
Il faut dire aussi que si le style est vraiment intéressant, il m’a paru parfois un peu académique, presque trop sage là où j’aurais préféré une écriture un peu plus directe, davantage de rythme, afin de ressentir davantage l’urgence et le danger.
Mais il me semble que Sébastien Cazaudehore tient là un matériau qui pourrait le conduire à produire d’autres romans exploitant cette veine anthropologique peu courante et, pour peu qu’il les caractérise davantage, faire de Treilhard et Delavau, des personnages récurrents d’une série à imaginer. Car le talent est incontestablement là et ce livre tient largement la comparaison avec des auteurs plus roublards comme Caryl Férey, par exemple.
En tous cas, Mesdames et Messieurs les scénaristes, quand vous aurez épuisé vos sempiternelles petites histoires intra-périphérique parisien, pourquoi ne pas jeter un œil sur des histoires pareilles ?

Critique de Philippe Legrand de Paris Match pour le livre “Visions chamaniques, l’Aayahuasca et l’imaginal” :

“Sébastien Cazaudehore connait l’importance de l’aventure ou plus exactement de l’exploration du monde comme Julia Guez y invite dans ses chansons. Sébastien Cazaudehore écrit ce qu’il sait, ce qu’il vit en tant qu’anthropologue devenu chamane, à travers ses voyages autour de la planète. Il en a fait des romans ou des guides pratiques comme ses « Visions Chamaniques » (Ed. Véga) qui entrainent aux frontières de ces secrets que nous portons en nous.”

Article de Jean Claude Barousse dans Notre Siècle :

Dans ce livre, l’on ne sait pas si le plus intéressant est le côté anthropologie qui l’emporte ou celui de l’histoire policière.

Tantôt, c’est l’un, tantôt l’autre. Mais dans les deux cas c’est bien. Ce livre, vous l’aurez deviné, nous fait voyager de deux belles manières. L’auteur y a même ajouté quelques photos des lieux qu’il a, a priori, lui-même visités. Cela se voit, se sent et c’est bien. La découverte de nouveaux horizons nous entraîne dans une aventure aussi folle qu’elle passionne. C’est donc avec un vrai plaisir que la lecture se poursuit pour aller jusqu’au bout. C’est entendu, il s’agit d’une fiction, un peu à l’Indiana Jones, d’une histoire d’amour qui se découvre, d’un trésor caché pour ne faire du ma à personne et d’un méchant qui se croit dans ce bout de terre perdue, le roi empereur. Mais…Lisez pour comprendre ce qui arrive. Bonne lecture.”

De nouveau, une chronique de Philippe Legrand sur ParisMatch.com :

https://www.parismatch.com/Vivre/Art-de-vivre/La-fin-de-la-monotonie-1744733
Sébastien Cazaudehore poursuit son aventure littéraire. Lui, l’aventurier des contrées lointaines, entre l’Equateur et l’Amazonie, l’anthropobiologue de formation ramène toujours de ses voyages des ouvrages aux multiples facettes. Qu’il s’agisse du développement personnel dont il s’est fait une spécialité ou du dépaysement romanesque, il a cette qualité de plume qui vous transporte entre culture et suspens. C’est ce que l’on trouve dans son livre “La tourmente du serpent” (Ed. Véga). Statuette mystérieuse, enquête en profondeur, rebondissement frissonnant, le lecteur plonge ici dans les highlands de Papouasie-Nouvelle Guinée. Un volume de plus de 400 pages hypnotisant.

http://www.parismatch.com/Chroniques/Art-de-vivre/Une-famille-formidable-518819
Sous sa plume vient de naître un livre, inspiré par ses expéditions rares, «La Tourmente du Serpent». Avec une maîtrise des émotions, des ambiances, Sébastien fait apparaître au fil des pages les personnages qui semblent sortir de l’ouvrage pour saluer le lecteur et l’embarquer dans cette saga haletante. Le premier thriller amazonien dans les romans à suspens.

Philippe Legrand – ParisMatch.com


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Ce qu’une lectrice du comité de lecture d’une sympathique maison d’éditions en a pensé :

“Dès les premières lignes du manuscrit, nous suivons un des protagonistes, Ulysse Treilhard, dans les rues de Paris. Avec lui, nous saluons Ahmed et pénétrons dans les bureaux de la brigade de la police scientifique. Nous nous envolerons ensuite en Papouasie à la recherche d’une statuette où nous ne perdrons jamais sa trace tant nous avons l’impression d’être là nous aussi, comme si nous marchions dans ses pas.
Nous allons vivre, avec tous les personnages du roman, cette épopée surprenante et envoûtante, partageant avec eux leurs émotions et découvrant des paysages grandioses. Tout au long du récit nous réalisons le pouvoir des mots sur l’imaginaire lorsque ceux-la sont maîtrisés et agencés d’une aussi belle façon.
En effet, l’auteur, Sébastien Cazaudehore, parvient avec une facilité déconcertante à nous plonger dans son roman sans pouvoir s’en détacher. Les personnages, bien étoffés tant sur le plan psychologique que comportemental, ne sont pas seulement “romanesques”, non, ils sont proches de nous comme de bonnes connaissances, voire des amis. Les descriptions de lieux, réelles, précises, imagées mais sans être pesantes ou trop longues emportent directement l’imaginaire du lecteur, et ce jusqu’à l’épilogue du roman.
L’intrigue, mêlée de magie, de suspense et de découverte, nous tient en haleine jusqu’à la fin. Plus qu’un roman d’aventures, “La tourmente du serpent” est une invitation au voyage, à l’exploration d’une culture différente et peu connue dont nous découvrons avec plaisir et fascination les coutumes et le milieu de vie.
En peu de mots, ce texte sortira le lecteur de sa monotonie existentielle dans laquelle se complait l’individu.”

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