Lucky 13 ? Les années passent et je continue d’écrire, et surtout… j’aime toujours autant ça ! Avec mon dernier roman « Conversation avec un cynique« , et mon dernier essai de développement personnel « La mécanique relationnelle« , j’ai aujourd’hui 13 livres en librairie. On ne va pas se mentir, j’en suis assez fier. Et pourtant, à chaque fois que j’en ai finalisé un, je me suis à chaque fois dit que je n’aurais probablement pas d’idée pour un suivant. Spoiler alert, 13 sont sortis, mais 17 sont écrits ! Même si je me suis dit encore une fois que le 17ème était probablement le dernier… à voir.
Pourquoi est-ce que j’ai écrit ces livres ? Au-delà du plaisir que j’ai à le faire, ma motivation est la même qu’avec mon premier « 27 clefs pour révéler votre potentiel » : j’ai la volonté de donner aux gens tous les outils que j’ai pu accumuler au fil des mes années à travailler, que cela soit en tant que chamane ou thérapeute. Je croise régulièrement des personnes qui souffrent du fait de fonctionnements et de comportements implantés dans leurs vies sans qu’elles en aient conscience. Chacun de mes livres veut venir apporter un éclairage sur tous ces rouages inconscients, mettre en lumière les sources de ces souffrances pour qu’elles puissent disparaitre.
J’avais écrit mon premier livre à partir de tous les conseils et outils que je dispensais durant les nuits de cérémonies d’Ayahuasca dans ma Maloca à Misahualli, et depuis j’ai enfourché différents chevaux de bataille, suivi différents fils pour faire ce travail. Je cherche à lever un voile, celui qui couvre les yeux de trop de personnes qui n’arrivent pas à voir le monde tel qu’il est, mais tel qu’elles le perçoivent au travers de croyances parfois limitées, limitantes et obsolètes. Ce voile est ce qui nous empêche de regarder derrière le miroir d’Alice et de découvrir qui nous sommes réellement.
A sa manière, chacun de mes livres cherche justement à faire disparaitre ce voile, à permettre de ne plus se laisser berner par les illusions que l’on essaye de nous vendre ou que l’on crée par peur de la réalité dans laquelle nous existons. Récemment une personne m’a demandé ce qu’était la liberté, et sans réfléchir je lui ai répondu « lorsque l’on a plus peur », et c’est là que réside le pouvoir de la connaissance que l’on transforme en sagesse grâce à notre curiosité naturelle : on apprend à ne plus avoir peur.
bonne lecture à tous, et merci à tous ceux qui m’ont fait confiance au fil des années.
Sébastien Cazaudehore
