Souviens-toi, souviens-toi de ce mois de novembre

Paradoxalement, moi qui ait toujours détesté les mois de novembre en France à cause de la météo, celui-ci s’annonce un peu particulier cette année puisque vont sortir deux de mes livres à quelques jours d’intervalle. « Visions chamaniques, l’Ayahuasca et l’imaginal » aux éditions Véga-Trédaniel, et « L’apologie de la mort » aux éditions Quintessence. Initialement ils ne devaient pas sortir ensemble, mais à environ six mois d’intervalle, cependant les aléas de la machine éditoriale ont fait que l’un a été un peu retard et l’autre en avance.

Qu’à cela ne tienne, les deux sont liés d’une certaine manière, et pas seulement du fait que j’ai écrit les deux, mais qu’il baignent, directement ou indirectement, dans mes expériences chamaniques et ce que j’ai pu rencontrer durant mes années à travailler dans ce domaine si particulier. Le premier est celui qui permet de naviguer dans nos espaces de consciences en comprenant comment interpréter ce que l’on y rencontre, ce que l’on y voit et ressent, c’est ce qui permet de partir à la découverte de cet univers exceptionnel et insoupçonné dont l’accès existe en chacun de nous. Le deuxième livre quant à lui est une ode à la vie, celui qui permet de réconcilier notre quotidien avec ce que l’on trouve et comprend dans les espaces existant au-delà de notre réalité visible et matérielle, et dont nous ne ressentons que les influences indirectes.

Oui, L’apologie de la mort est une ode à la vie, car comme la paix ne peut pas exister sans la guerre, vivre ne peut pas se faire sans mourir, alors il convient d’apprendre à mourir, d’accepter la mort dans notre quotidien, dans nos structures profondes, pour nous libérer de la peur de vivre.

Il n’y a pas d’ordre de lecture, les deux étant parfaitement indépendants, tout dépendra évidemment des affinités et de ce qui parle à chacun. En ces temps quelque peu troublés, ces deux livres offrent une opportunité de regarder le monde qui nous entoure autrement, de poser le regard au-delà de ce que l’on se cantonne à voir parfois, relativisant ainsi l’espace même dans lequel on vit.

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