L’apologie de la mort

Les choses avancent bien, « L’apologie de la mort » est programmé pour une sortie en Novembre 2021 aux éditions Quintessence. Avec mon éditrice et sa graphiste talentueuse, nous avons finalisé la couverture à partir de la maquette que je leur avait proposée, et je dois avouer que je suis ravi du résultat !

Celle-ci a été élaborée à partir du tableau de l’artiste Jaly qui a offert sa propre version de L’île des morts, le tableau d’Arnold Böcklin (dont j’ai parlé dans mon article précédent), et de l’image d’une très belle sculpture de Bouddha gracieusement offerte par Lotus Sculpture. Ce livre ne traite pas seulement de la mort en tant qu’expérience mystique ou spirituelle, mais en tant qu’expérience que l’on peut intégrer à chaque instant de son quotidien. Dans cette perspective, la mort devient un apprentissage, on apprend à mourir pour bien vivre sa vie, et on vit sa vie pour apprendre à mourir correctement. Je me suis plongé dans les profondeurs du Bardo Thödol pour étayer ces réflexions sur notre conception de la mort et comme elle nous affecte psychologiquement au quotidien. Tout est né d’une expérience personnelle et quelque peu difficile qui est survenue durant mes années en Equateur, lorsque je travaillais activement avec l’Ayahuasca, et que j’ai fait ma rencontre avec la petite mort de l’Ayahuasca. De cette expérience sont nées des questions et des réalisations qui sont venues s’intégrer dans ces pages.

le texte de la quatrième de couverture du livre donne une aperçu fidèle de ce qu’il traite :

Connaître et comprendre la mort, non pas comme une finalité ou une fatalité, mais comme un processus évolutif qui nous permet d’apprendre à vivre pleinement, d’avancer et de grandir chaque jour un peu plus. Accepter la mort dans notre vie est une manière de transcender notre peur de vivre, d’avancer vers cet inconnu qui ne s’est pas encore construit. La mort est une transformation, un passage vers quelque chose de nouveau, exactement comme les changements dans nos vies sont des transformations qui s’opèrent lorsqu’une partie de nous meurt pour laisser la place à quelque chose de plus proche de qui nous voulons vraiment être. La mort est un processus de vie, et l’exclure de nos réalités personnelles ou sociétales reviendrait à ne laisser la place qu’à la peur d’une finalité, la peur d’une extinction, la peur de vivre pour ne pas risquer de mourir, sans pourtant craindre de mourir sans jamais avoir vécu. Né d’une expérience personnelle, L’apologie de la mort, c’est une réflexion qui permet d’avancer vers un changement de paradigme.

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