The bug’s eye view vs. the God’s eye view

Il s’agit pour moi d’un des discours les plus importants qui soient. Je suis même allé jusqu’à acheter le vinyle et à l’encadrer pour me rappeler à quel point ce qu’il dit et ce que cela implique est essentiel. Ce sujet est au cœur de mon dernier livre en écriture (pour ceux qui préfèrent la version en musique et remixée du discours : https://youtu.be/nBY9YE9Zec8) :

« Il existe une vieille légende perse sur un insecte qui a passé toute sa vie dans le plus beau tapis persan du monde. Tout ce que l’insecte a vu dans sa vie, ce sont ses problèmes. Ils se dressaient tout autour de lui. Il ne pouvait rien voir au-dessus, et il devait se frayer un chemin à travers ces touffes de laine dans le tapis pour trouver les miettes que les gens avaient renversées sur le tapis. Et la tragédie de l’histoire de l’insecte dans le tapis est la suivante : il a vécu et est mort dans le plus beau tapis du monde, mais il n’a jamais su qu’il avait passé sa vie à l’intérieur de quelque chose qui avait un motif[1]. Même si lui, cet insecte, avait pu une seule fois s’élever au-dessus du tapis pour le voir en entier, il aurait découvert que les choses mêmes qu’il appelait ses problèmes faisaient partie du motif.

Vous êtes-vous déjà senti comme cet insecte dans le tapis ? Que vous êtes tellement entouré par vos problèmes que vous ne pouvez pas voir à quoi ressemble vraiment monde dans lequel vous vivez ? Avez-vous entendu quelqu’un dire récemment que le monde est un désordre total ? Voilà, mes amis, c’est le point de vue de l’insecte[2], et en ne voyant qu’une petite partie du monde, nous pourrions être enclins à penser que c’est la réalité. »

Discours du Dr. John Furbay (Four Dreams of Man)

discours de J. Furbay

Maybe one of the most important and inspirational speeches. I even bought and framed the LP as a reminder of how essential it is to never forget what is implied.

« There exists an old Persian legend about a bug who spent his entire life in the world’s most beautifully designed Persian rug. All the bug ever saw in his lifetime were his problems. They stood up all around him. He couldn’t see over the top of them, and he had to fight his way through these tufts of wool in the rug to find the crumbs that people had spilled on the rug. And the tragedy of the story of the bug in the rug was this: that he lived and he died in the world’s most beautifully designed rug, but he never once knew that he spent his life inside something which had a pattern. Even if he, this bug, had even once gotten above the rug so that he could have seen all of it, he would have discovered something – that the very things he called his problems were a part of the pattern.

Have you ever felt like that bug in the rug? That you are so surrounded by your problems that you can’t see any pattern to the world in which you live? Have you heard anybody say lately that the world is a total mess? That, my friends, is the Bug’s Eye View, and seeing only a little of the world, we might be inclined to think that this is true.« 

‘Four Dreams of Man’ by Dr. John Furbay.

[1] « Motif » est traduit de l’anglais « pattern » qui veut à la fois dire un design décoratif répétitif, et aussi qui fait référence au fait de donner une structure régulière et intelligible à quelque chose ; en anglais, ils jouaient sur cette double définition pour induire un jeu de mot dans le discours.

[2] Bug’s Eye View, qui s’oppose directement au God’s eye view, le point de vue divin : « Les gens qui volent ont une vision du monde différente de ceux qui passent leur vie au sol. Un homme très sage a un jour écrit un poème pendant qu’il volait, et il a appelé ce poème « God’s eye view », et il a dit que cette vue était entièrement différente de celle qu’il avait toujours eu au sol et qu’il appelait « Bug’s Eye View ». (ibid)

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